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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 18:17

Au cours de ma première grossesse, j'ai pris conscience qu'absolument tout ce que je pouvais vivre, ressentir, mes émotions, mes pensées, mes actions...touchaient au plus profond de lui-même mon bébé et inévitablement l'affectaient, alors que celui-ci était en pleine construction et que tout cela s'imprimait en lui.

 

Ma recherche de compréhension et de maîtrise de moi-même m'a amené à découvrir le travail avec les énergies de différentes formes, notamment la lithothérapie (soin par les pierres) et le Reiki. Au fil de mes recherches, j'en suis venue à m'interroger sur les douleurs au moment de l'accouchement. Douleurs très fortement perceptibles par la maman à ce moment là, et malheureusement trop négligées, les douleurs aussi que subit le bébé, sur le long et difficile chemin qu'il doit suivre avant d'aboutir à sa naissance.

 

Lorsqu'on écoute de nombreux témoignages et certains de nos professionnels de la santé, cela semble être un moment absolument horrible, à tel point que les péridurales et les césariennes sont devenues des actes banals, en étant quasiment considérées comme des actes salvateurs. Je me suis dit, si c'était réellement un moment aussi abominable, tel qu'on veut bien nous le laisser entendre, il y a longtemps que les femmes auraient probablement cessé de vouloir porter un enfant et que l'humanité ne serait pas ce qu'elle est à l'heure aujourd'hui.

 

J'ai découvert que selon les cultures, cela était abordé et vécu de bien des manières différentes. Par exemple, en Inde, les femmes donnent l'impression de ne subir aucunes douleurs, ou du moins celles-ci sont ressentis de manière bien plus supportables. Elles ont une parfaite maîtrise d'elle-même, de leur corps et de leurs pensées.

 

Une des clés principales : la respiration.

 

Lorsque nous avons une respiration consciente, lente et profonde, nous sommes parfaitement centrés sur nous-même. Amenant, entre autre chose un équilibrage des deux hémisphères du cerveau, droit et gauche, de la partie logique ou rationnelle et intuitive.

 

Dans cet état, très rapidement notre corps commence à réagir tout autrement, l'apport d'oxygène plus important amène un meilleur travail de tous les organes, ce qui va entrainer une stimulation de nos différents systèmes. Au bout de quelques respirations, l'organisme commence à sécréter des hormones appelées des "endorphines", ce qui en cas de douleurs, quelles qu'elles soient, amenera un certain apaisement et celles-ci seront beaucoup moins fortes et violentes, donc plus supportables et seront accompagnées avec un certain état de conscience et de sérénité.

 

Lorsque nous sommes soumis à un stress, le premier réflexe que la plupart des personnes ont, c'est d'avoir la respiration coupée selon un temps variable, ce peut être d'une fraction de seconde, néanmoins non négligeable, à plusieurs secondes et éventuellement ensuite d'avoir une respiration irrégulière. Pendant ce laps de temps, l'apport d'oxygène est diminué, donc l'alimentation des différents organes est perturbé. Ils vont de ce fait fonctionner moins bien. Arrivé à un certain stade de stress subit ou de stress répétitif, ce qui est courant dans nos modes de vie, le corps va sécréter des hormones appelées "adrenaline". L'adreline va avoir une action bien différente et notamment face à la douleur, elle va l'accentuer.

 

De ce fait, je suggère de porter davantage au quotidien attention à sa respiration.

 

Cela peut être fait en tout temps, tout lieu, toute circonstance, il suffit pendant quelques secondes juste de penser à soi, tout en continuant à faire ce que l'on fait.

 

Pour aider au départ à mieux percevoir ce travail, voici deux exercices simples et à la portée de tous.

 

Tous les exercices que je propose doivent se faire sans le moindre effort, dès que l'on sent une certaine tension ou une quelconque difficulté, il est préférable d'interrompre momentanément l'exercice.

 

Au début, il est fort possible qu'une sensation de léger vertige se fasse sentir au bout de quelques respirations, c'est tout à fait normal, c'est l'organisme qui n'est pas habitué à un tel apport et aux différences de fonctionnements lié. Dans ce cas arrêtez l'exercice et vous pourrez le reprendre plus tard. Avec le temps et l'habitude de répéter ces exercices, cette sensation aparaîtra plus tardivement et finira par ne plus être, le corps ayant accepté et intégré cet apport plus conséquent d'oxygène et d'énergie.

 

1er exercice :

 

Matériel nécessaire : une paille

 

Inspirer lentement et profondément par le nez, sans le moindre effort, chacun à son rythme et selon ses capacités propres, ensuite expirez par la bouche, dans la paille, toujours lentement et profondément.


Répétez cet exercice autant de fois que voulu et possible sans la moindre sensation désagréable, autrement l'interrompre et reprendre plus tard.

 

 

2ème exercice :

 

Matériel nécessaire : une bougie allumée

 

Faire exactement la même chose que sur l'exercice 1 mais en expirant sur la flamme de la bougie, le but étant de le faire sans éteindre la flamme.


J'aime beaucoup cet exercice parce que la flamme amène plus facilement à un état de méditation, de paix intérieure et j'aime rentrer dans un jeu qui consiste à faire danser la flamme de la bougie au moment de l'expiration dessus.

 

 

L'utilisation de la paille et de la bougie n'a pour seul but que d'être des guides pour mieux ressentir ce travail d'inspiration et expiration. Très rapidement, il est possible de s'en passer et de faire la même chose à n'importe quel moment dans notre quotidien, il suffit juste de faire attention à sa respiration, tout en continuant à faire ce que l'on fait, par exemple en conduisant, devant la télé, en faisant toutes les tâches domestiques, sur son lieu de travail...


Il peut être intéressant de faire quelques respirations ainsi, 5 ou 6 ou plus selon le temps que chacun peut y consacrer, le matin au réveil, avant de se lever et le soir lorsqu'on se couche.

 

 

A chacun de l'intégrer dans son quotidien de la meilleure façon possible pour soi.

 

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